Samedi après avoir déjeuné, je me suis posée avant de débarrasser (enfin c'est surtout parce que M. La Globule a insisté ... en faisant du bruit j'allais l'empêcher d'écouter son émission préférée). j'ai repensé à la semaine qui venait de s'écouler et à tout ce que j'avais à faire en deux petites journées pour vraiment pouvoir souffler. parce que force est vraiment de constater que je n'arrive pas vraiment à m'organiser (enfin si ... tout roule pendant quelques journées ... et puis ... peut être parce que je ne suis pas assez motivée ... c'est à nouveau le "chantier"). je n'ai pourtant plus de petits le soir à surveiller, de bains à donner. pas non plus une grande maison à briquer. bref je me laisse assez facilement déborder. ma légendaire énergie s'en est allée. je crois aussi que les trajets pour aller travailler et pour rentrer ont vraiment tendance à me fatiguer (surtout qu'en ce moment on a malheureusement notre lot de désespérés ... d'où des trains à l'arrivée fortement retardés). alors une fois rentrée, l'envie d'avancer s'en est allée. je me pose plutôt sur le canapé en me disant que ce qui ne sera pas fait cette soirée ... sera fait lors d'une autre soirée. j'ai souvent aussi en ce moment l'envie de déménager. de me rapprocher. et puis je reviens vite à la réalité en me disant que ça serait carrément hors budget et que dans cette maison il reste tellement de choses à fignoler que personne ne voudra l'acheter. se rapprocher ça pourrait aussi signifier habiter en collectivité et je doute que ce soit facile pour nous à accepter (surtout le bruit des souliers au-dessus de nos têtes ... on a déjà expérimenté). plus de jardin non plus pour profiter des journées ensoleillées. ça voudrait dire aussi un espace plus petit à partager (du moins pendant encore quelques années). alors cuisiner le soir une fois rentrée ça me demande parfois d'être vraiment motivée. seule, je crois que j'aurais plutôt tendance à ingurgiter un ou deux trucs salés ou sucrés sans trop me décarcasser.. alors je pense à ma nichée préférée. je sais qu'elle va encore rentrer affamée (pour ne pas changer) ... et je fais régulièrement des pâtes fraîches avec le jouet que le père no a déposé. les mains enfarinées ... ça m'évite de trop penser !

...  en début de soirée, la première nécessité, après avoir marché, marché et encore marché, c'était de regagner l'hôtel, se déchausser et se poser. et puis aussi de se déshabiller. d'enlever les couches de vêtements superposés enfilés dès le début de la matinée. le problème rencontré, c'était qu'une heure ou deux après s'être justement posés sur des édredons individuels plus que douillets, la tête posée sur des oreillers que M. La Globule aurait bien voulu rapporter, c'est qu'on était pas super super motivés à l'idée de tout ré-enfiler pour aller à nouveau marcher ! alors histoire de ne pas se geler et de vite retrouver nos édredons douillets, on a plutôt testé deux trois adresses à proximité de l'hôtel réservé. L'une d'elles nous a d'ailleurs comblés. l'endroit idéal pour se ressourcer, manger quelque chose de relativement léger et déguster une bière assez foncée. Et puis dans Copenhague enneigée, on a aussi trouvé plusieurs petits marchés. là aussi l'endroit idéal pour se sustanter à l'aide de grosses saucisses prisonnières de petits pains réchauffés ! Copenhague en fin d'année est toute éclairée (joliment éclairée - aucun côté bling bling à déclarer). c'est aussi un petit peu avant l'heure du goûter que la nuit se met à tomber. le moment rêvé pour aller visiter le parc Tivoli dont on avait tellement entendu parler. il faut juste imaginer un parc d'attraction enchanté de taille civilisée qui n'a vraiment rien à voir avec le parc de l'ami mickey ! un parc éclairé par je ne sais combien d'ampoules colorées avec la Russie cette année comme invitée ! M. La Globule et moi on a aimé (même si ce soir là il faisait vraiment vraiment frisquet et que les parcs d'attraction sont vraiment loin d'être notre tasse de thé) y déambuler, se réchauffer autour de brasiers, regarder les petits tout emmitouflés sur des manèges s'éclater et se dire que les nôtres auraient certainement adoré ! il y a aussi quelques petites boutiques joliment décorées vendant des spécialités. c'est d'ailleurs là que je me suis laissée tenter par de grosses chaussettes qui depuis que nous sommes rentrés ne quittent plus mes pieds. à la nuit tombée, on a aussi aimé voir les cyclistes super équipés pour être remarqués à travers la ville pédaler, le temps frisquet ne les dissuadant nullement d'en profiter. chaque soir après avoir mangé, un petit peu marché, on a aimé regagner notre hôtel douillet ... sans nécessairement papoter !

... je crois que ces journées passées à regarder les flocons tourbillonner font partie de mes préférées. peut-être parce que j'ai toujours aimé rester cloîtrée à bricoler, à bouquiner, à cuisiner lorsque les éléments naturels ont tendance à se déchaîner ! j'aime le ronron de la cheminée allumée dès potron-minet, les lumières tamisées, les grosses chaussettes qui réchauffent les pieds (celles rapportées du Danemark sont d'une grande efficacité). samedi en fin de journée, j'ai pris le temps de feuilleter les livres que le père no avait déposé ... et je me suis lancée dans la confection de petits pains chocolatés pour que dimanche au petit-déjeuner nous ayons de quoi nous régaler ! ces petits pains, qui ont pourtant embaumé le rez-de-chaussée, ne ressemblaient pas vraiment à ceux achetés de temps en temps chez le boulanger (certains ressemblaient même plutôt à des saucisses un petit peu boudinées). on ne peut pas non plus dire qu'ils aient vraiment levé mais bon ... parfois en cuisine il y a des ratés !  cela ne nous aura pas empêché de les croquer tout juste réchauffés et de nous régaler avec le chocolat qui avait tendance un petit peu à dégouliner ! et puis si on ajoute à tout ça du jus fraîchement pressé, du chocolat mousseux qui fait plein de fumée ... c'était le bonheur en tout début de matinée !

En novembre et en décembre derniers, nous avons été bien occupés. Comme toujours, il y a eu le quotidien à gérer auquel sont venus en cette fin d'année s'ajouter des travaux que nous ne pouvions plus reporter ... sous peine de voir un jour la toiture s'effondrer ! la maison est donc désormais parée de jolies tuiles plates par les monuments historiques imposées. les fonds de tiroirs ayant été plus que raclés (pour ne pas avoir à emprunter et pour pouvoir un peu plus librement avancer), le 19 décembre dernier, je m'attendais vraiment à fêter nos 20 ans de complicité en toute tranquillité devant un feu de cheminée, vraiment heureuse de voir la maison enfin joliment chapeautée. il n'y avait plus vraiment d'euros pour pouvoir quelque part s'échapper. et puis un jeudi en fin de soirée, quelques jours avant the date à fêter, M. La Globule est rentré avec un tout petit paquet enrubanné qu'il m'a donné. il m'a regardée m'interroger avec un sourire non dissimulé (sans aucun doute heureux du coup qu'il avait préparé). il y a eu quelques lettres que j'ai cru deviner à travers le papier et tout d'un coup le mot entier s'est affiché ... C.O.P.E.N.H.A.G.U.E ! M. La Globule avait donc organisé en secret (à croire qu'il en devient coutumier) une escapade de 4 belles journées dans ce petit pays pas trop éloigné qui depuis un moment (2006 ... date du premier guide acheté) nous faisait rêver. c'est donc bien emmitouflés que nous avons deux ou trois jours après l'histoire du petit paquet décollé. à l'arrivée, il y a eu le plaisir de la neige fraîchement tombée, des mots impossibles à prononcer ... et nos yeux qui ne savaient plus vraiment où se poser ! il y avait aussi un petit hôtel (tellement bien placé) au charme désuet mais qui nous a permis de facilement rayonner. il y a eu chaque jour des kilomètres à pied avalés (heureusement que nous étions bien chaussés, gantés et chapeautés). il y a eu le plaisir aussi de se poser pour se réchauffer et de déguster des spécialités aux noms alambiqués (dont des saucisses à tomber et du vin chaud parfumé), des chocolats chauds recouverts de crème fouettée (partout proposée ... comment refuser ?), le plaisir et la surprise de voir la nuit arriver avant l'heure du goûter ! le plaisir aussi de rapporter de quoi gâter ceux qui ne nous ont pas accompagnés et qui à la maison se sont bien débrouillés. mais il y a surtout eu le plaisir pendant ces quelques journées d'oublier tout ce qui peut quotidiennement un peu nous parasiter ! de Copenhague, nous avons tout aimé !

... je crois que j'ai toujours été super forte pour procrastiner mais là le record absolu a été pulvérisé ! ça fait des mois que j'ai envie de m'arrêter pour papoter. j'avais plein de trucs à vous montrer ... et puis voilà les mois ont défilé, les vacances d'été sont arrivées, la rentrée a pointé le bout de son nez, l'automne et l'hiver se sont doucement installés à vrai dire peu propices aux photos éclairées ... bref ... fidèle à moi-même j'ai reporté, reporté, reporté ... ça ne m'a pas empêché de penser à toutes celles qui se sont toujours manifestées, avec lesquelles j'aime papoter, de visiter leurs blogs toujours joliment alimentés. allez savoir pourquoi en ce début de soirée, peinarde devant la cheminée, j'ai eu envie de tapoter sur le clavier ... en ce début d'année, je n'ai pourtant jeté aucune résolution sur un bout de papier. et puis toutes ces images depuis des mois et des mois accumulées que je me suis amusée à faire défiler ... ça aurait été dommage de les supprimer ! Sur ce, je vous souhaite à toutes une belle année ! 

...parce que parfois il faut savoir s'échapper et voler trois petites heures à un emploi du temps un peu beaucoup chargé ! qu'il était bon et apprécié de * prendre le temps de s'arrêter pour admirer tout le travail réalisé dans la gare que nous avons le plaisir tous les jours à traverser pour rentrer dans notre banlieue adorée (gare st lazare) ... quel plaisir à nouveau d'y déambuler sans se télescoper. * de faire un saut dans le quartier de l'Opéra Garnier et de prendre surtout le temps d'admirer tous les sujets si haut perchés qui se détachaient sur ce ciel bleu immaculé. * de rentrer (pour la toute première fois ... mais qu'est-ce que j'aimerai désormais y retourner) dans une boutique réputée et d'en sortir les pieds si légèrement chaussés. * de rentrer dans un grand magasin pour le gâter ! * de penser à Et-fée en photographiant toutes ces tables orangées (à te montrer !). * de se diriger vers un autre quartier et de s'amuser à regarder M. La Globule en pleine rue gambader pour trouver les runnings les plus appropriées. * de croquer dans des tartines parfumées tout en sirotant une boisson sucrée et de s'en aller retrouver miss Cloé pour rentrer ! Paris samedi avait un avant-goût de l'été. dommage que nous n'ayons pas eu plus de temps à lui consacrer !

... chaque matin de la semaine qui vient de s'écouler, en partant travailler, avec M. La Globule on disait vivement samedi et dimanche qu'on puisse se remettre à jardiner et s'occuper des carrés potagers ! on voulait juste une petite journée ensoleillée. on demandait pas 25 degrés. non juste une petite journée ensoleillée. mais visiblement c'était un peu trop demander puisque c'est de la flotte qui est tombée sans trop discontinuer. la journée de samedi s'est déroulée tranquillement avec un petit tour au marché dans la matinée, un petit tour dans l'après-midi au supermarché. un peu de ménage au premier pendant que M. La Globule s'époumonait devant la télé (ce qui n'a pas empêché les bleus de se prendre une petite raclée). la soirée s'est déroulée dans le canapé à feuilleter toutes les revues accumulées. ce matin par contre c'est à 5h45 que le réveil a sonné. réveil plutôt musclé ! Clément a trouvé un job de caissier (dans le monop parisien d'un chouette quartier) pour gagner quelques deniers. le dimanche matin, il se lève sans trop grogner. il prend le temps de se doucher et d'enfiler une belle chemise rayée. en maman attentionnée, je ne peux m'empêcher de mettre le réveil à sonner au rez-de-chaussée et de me lever pour m'assurer qu'il est lui-même bien réveillé (et qu'il n'a pas par mégarde arrêté la sonnerie du réveil afin de replonger dans les bras de Morphée). direction ensuite la gare (à 6h30) pour le déposer ... certaines pourront m'objecter qu'il pourrait y aller en faisant de grandes enjambées mais c'est toujours un petit quart d'heure au lit de gagné ! une fois rentrée, de mon côté, je pourrais me recoucher mais la simple idée d'être ensuite vaseuse pour une grande partie de la journée suffit à m'en dissuader. alors je tourne au rez-de-chaussée en cherchant quelque chose de discret à fabriquer ! ce matin, M. La Globule c'est aussi de bonne heure qu'il s'est levé. le 15 avril, il prendra le départ de son premier marathon sur les champs-élysées ... alors trois fois par semaine il part s'entraîner. aujourd'hui, c'était une longue sortie (3 heures) qui était programmée (je ne vous raconte pas dans quel état de fatigue il est rentré ...).  alors ce matin pour m'occuper, j'ai sorti le coffret que Clément m'avait offert à Noël dernier. un coffret pas encore utilisé qui permet de réaliser des macarons colorés mais sans colorant à ma portée, ce sont des macarons chocolat/praliné que j'ai tenté. le genre de bricoles qui se laissent manger ! comme il restait de la ganache chocolatée et qu'il aurait été dommage de la jeter ... j'ai ensuite préparé un marbré et à l'heure du goûter et j'en connais deux qui se sont bien régalés. moi j'avoue qu'à force de picorer, j'ai tout simplement capitulé. c'était surtout l'occasion de tester tout au long de la matinée les fonctions de mon nouveau jouet et d'apprécier le silence quand il est en train de travailler (le vieux robot bruyant est bel et bien remisé sans aucun regret) ! un poulet grillé et une purée pour un déjeuner tout en simplicité. le retour vers 14 heures passées du guerrier ... avec un sourire affiché, heureux d'avoir en poche son premier contrat de travail rémunéré (même s'il s'agit d'un CDD), heureux de nous annoncer que s'il parvient tous les dimanches à se réveiller, il y aura peut être une opportunité pour cet été ! le reste de la journée c'est tranquillement qu'il s'est déroulé sauf pour M. La Globule qui a trouvé après sa longue échappée les ressources pour plâtrer la petite entrée (parfois je me demande comment il fait pour autant s'agiter). c'est le parfum d'un nouveau thé qui l'a fait remonter ! de mon côté, j'ai écouté bashung les yeux fermés plongée dans le canapé ... d'où j'ai bien sûr eu un mal fou à émerger ... en me disant que mes ventres sur pattes préférés n'allaient pas tarder à se manifester !

... je crois que je n'ai jamais eu aussi hâte qu'une semaine soit terminée, que la page soit tournée. c'est encore grippée que lundi dernier je suis retournée travailler (avec l'espoir secret de tous les contaminer ... mais ça n'a pas vraiment marché). j'ai eu beaucoup de difficulté à sortir de la maison douillètement chauffée (j'ose même pas penser à la facture d'électricité qui va venir nous plomber) pour affronter cet air glacé et la neige tombée. pas de bus dans notre contrée pourtant pas si isolée pour nous déposer à la gare où les trains étaient tous plus ou moins retardés voire carrément annulés nous laissant un peu désemparés sur des quais frigorifiés. et puis il a aussi fallu marcher dans des rues pas éclairées et sur des trottoirs pas du tout déneigés (seule notre maire ne savait pas qu'il allait neiger ...). la semaine s'est péniblement écoulée. alors vendredi en fin d'après-midi quand j'ai tourné la clé ... j'ai tout simplement soufflé et puis je me suis posée devant la cheminée en me promettant un samedi et un dimanche douillets. samedi matin c'est vers 9h30 que je suis partie avec miss Cloé. on a un petit peu roulé pour aller consulter dans une jolie ville un petit peu éloignée. là encore, une fois la spécialiste rencontrée, le vent glacé nous a dissuadées de traîner mais nous nous sommes promis d'y retourner et d'y déjeuner quand les températures commenceront à nouveau à grimper. le soleil nous a éclaboussées et le retour s'est effectué avec les lunettes de soleil sur le nez. longer cette route immaculée sous ce ciel tellement dégagé m'a soudainement donné envie de sommets enneigés ... une drôle d'envie qui revient mais pas toutes les années (en vieillissant je crois que j'ai tendance à préférer quand même les palmiers). parfois je me dis qu'il faudrait éviter de contrarier des envies refoulées et au contraire partir s'éclater (au sens propre comme au sens figuré) quitte à manger pendant plusieurs semaines d'affilée des pâtes et des patates sous des formes diverses et variées. et puis parfois je me dis que c'est vraiment un trop gros budget pour désormais 4 adultes et pour 6 petits jours dans l'année. et puis mon genou n'est pas vraiment réparé alors encaisser les chocs sur les pistes gelées ... je ne sais pas trop si c'est une bonne idée. mais une chose est sûre ... il faudra y retourner ! dimanche matin quand je me suis levée et que j'ai vu à nouveau ce ciel dégagé, la neige éclatante sur la terrasse toujours pas dégagée (hum hum) ... l'envie de chausser des bottes fourrées m'a tenaillée. je me suis dis qu'une fois le déjeuner avalé ça serait sympa d'aller un peu marcher. et puis je me suis dit aussi que M. La Globule après ses 21 km avalés dans la matinée, il aurait peut-être pas trop envie de bouger. marcher seule c'est pas trop ma tasse de thé encore moins sans trop savoir où aller (et dire que je ne peux même plus aller embêter dorothée ...).  alors cette envie, je ne sais pas si j'ai bien fait mais je l'ai tout simplement remisée et après une douche qui a dégagé tout plein de fumée et un crémage bien régulier de la tête aux pieds ... je n'ai fait aucun effort particulier pour m'habiller. ce matin, j'ai aussi eu envie de laisser la maison respirer. toute la semaine elle a été plus ou moins calfeutrée. la faute aux volet restés fermés pour essayer de gagner quelques petits dégrés. M. La Globule avant de partir cavaler m'avait commandé un far vanillé pour utiliser les pruneaux qui ont un peu tendance à sécher alors je me suis exécutée. il faut dire que samedi au supermarché, il avait glissé dans le chariot une drôle de fiole colorée ! (je me retrouve avec de drôles de trucs pas vraiment listés quand il vient à m'accompagner ...). alors c'est docilement que je me suis exécutée et le far est sorti du four tout bronzé ! c'est en toute simplicité que nous avons déjeuné avec miss Cloé à peine réveillée (rentrée tard ... elle était partie garder un petit de 8 ans pour la soirée ...). Clément lui c'est un peu plus tard qu'il est rentré, la tête un peu enfarinée après une nuit que je n'ose même pas imaginer. enfin ça ne l'a pas empêché de faire honneur au plat préparé à plus de 14 heures passées ! un peu de ménage dans l'après-midi mais du très léger ! un M. La Globule qui malgré les courbatures engendrées s'est attaqué à la salle de bains du rez-de-chaussée (complètement zappée le week-end dernier). un peu de rangement au premier et je me suis retrouvée installée à imprimer des gabarits sauvegardés pour me remettre à bricoler (le soir j'ai un peu envie de faire autre chose que de pioncer). et puis c'était l'occasion aussi de sortir ces petits rouleaux sagement rangés achetés lors d'une fameuse virée si bien accompagnée. à presque dix-neuf heures sonnées, il serait peut-être temps que je descende au rez-de-chaussée aider M. La Globule qui s'affaire pour préparer le dîner et que je prépare des vêtements douillets puisque la neige est ici à nouveau annoncée !

... les frissons qui donnent à la peau l'aspect d'une peau de poulet déplumé, les yeux embués et le nez qui n'arrête pas de couler ont fait leur apparition jeudi dernier après le déjeuner. dans la soirée, je me suis rendue avec une amie à une réunion au lycée toujours un peu frigorifiée (miss Cloé et sa classe vont bientôt s'envoler chez nos cousins éloignés). vendredi matin, le train avec lequel nous devions rejoindre nos quartiers pour aller travailler n'a jamais pu redémarrer et c'est dans les courants d'air que nous avons dû patienter. un caténaire avait été touché ... sans électricité impossible pour les trains d'avancer ! alors je suis rentrée à pied à la maison pour y passer une journée non programmée. j'en ai profité pour procéder au ravitaillement et aussi un petit peu pour astiquer et c'est avec la satisfaction de l'intendance bonheur effectuée que je me suis couchée heureuse d'avoir à me lever un samedi matin pour aller les retrouver ! seulement à 5 heures tout juste sonnées, quand le chat a commencé à gratter pour venir ronronner, je me suis péniblement levée et ma tête a commencé à tourner tourner tourner ... alors je me suis tout de suite recouchée pensant m'être tout simplement trop rapidement levée. j'ai "ressombré" sans trop de difficultés dans les bras de morphée et trois heures plus tard lorsque j'ai émergé et voulu me lever .. tout s'est mis à nouveau à tourner. j'ai demandé un cachet à ma moitié pour soulager ma tête qui commençait à cogner et j'ai commencé à patienter en regardant les minutes s'égréner, en pensant au train qu'il me serait possible d'attraper. malheureusement, j'ai à nouveau roupillé bien incapable de sauter dans mon jean pourtant préparé. M. La Globule est allé à la pharmacie du quartier acheter des comprimés dédiés aux états fébriles avancés et après deux trois bouchées des restes du hachis parmentier j'ai à nouveau sombré emmitouflée sur le canapé (vive l'actife* pour ne pas le nommer). se poser et roupiller sans rien entendre de ce qui se passe à côté, ça faisait des années que ça ne m'était pas arrivé (je suis plutôt du genre robuste ). l'après-midi s'est déroulé sur le canapé. nul besoin non plus de me prier pour aller me coucher dans mon lit tout douillet après le dîner. ce matin,  M. La Globule s'est levé le premier. quand il m'a dit "viens voir toute la neige qui est tombée" ... je me suis dit que c'était encore une histoire pour m'obliger à me lever. mais non, plus de 5 bons centimètres la nuit dernière sont tombés (ok pas autant que l'an dernier) mais suffisamment pour rendre les déplacements compliqués ! d'abord un peu énervé à l'idée de ne pas pouvoir aller galoper (et que son planning ne soit pas respecté), M. La Globule a revêtu en milieu de matinée son tablier préféré ! au menu du déjeuner ? un morceau d'échine doré entouré de petits oignons caramélisés le tout arrosé d'un vin blanc rapporté d'une escapade au printemps dernier et notre célèbre purée (budget total pour 4 adultes ... 8 euros à tout casser).  des pommes acidulées posées sur une compote maison vanillée, les dites pommes à leur tour posées sur une pâte brisée ! et puis comme il restait un peu de pâte et qu'il ne faut surtout pas la gâcher ... 3 petites tartes chocolatées. l'après-midi s'est tranquillement déroulé à nouveau sur le canapé en mode glandouille assumé. ce soir je suis encore bien courbaturée et dès que ma tête est en position baissée ... elle a tendance à tourner !