... le mercredi matin, nous n'avons eu aucune difficulté à nous lever à 5 heures. le départ de l'hôtel était programmé à 6h15, il ne fallait pas trop traîner. grève des taxis oblige, c'est en fourgon que nous sommes partis en direction du port. notre chauffeur avait un peu la pression pour que nous ayons le ferry à l'heure dite. dans Athènes, même tôt le matin, il vaut mieux prévoir une marge ... le trafic se densifiait de façon incroyable au fur et à mesure que nous nous approchions du port. voitures, camions et piétons embarquant en même temps, je vous laisse imaginer le joyeux brouhaha (pour rester polie ) ! le ferry a levé l'ancre à la minute près (7h25 c'est l'heure de la première traversée) en direction de l'île de Paros, une île décrite comme charmante et toute douce (là le guide Evasion ne s'est pas planté). la traversée a duré près de 4 heures. la mer était d'huile (ça m'arrangeait ... mais j'avais prévu une petite drogue au cas où). 4 heures sur le pont (billets les moins chers mais sans place assurée) pendant lesquelles nous avons eu le nez plongé dans nos bouquins (il n'y avait vraiment rien exceptée la mer à regarder). l'arrivée en fin de matinée nous a ravis. un petit port tout blanc, un joli moulin, une chapelle blanche coiffée de bleu, une eau claire ... le bonheur après ces 48 heures passées en pleine ville et en plein bruit. à la descente du bateau, c'était un peu folklo ! hôteliers, particuliers, responsables de camping se pressaient autour des passagers avec leurs press-book colorés ! prudents, notre hébergement était réservé depuis quelques semaines. Carine, qui habite Paros à l'année, nous avait transmis les coordonnées d'un charmant hôtel, un tout blanc comme ceux qui font rêver. situé de l'autre côté de la baie, il suffisait de marcher un quart d'heure sur la plage pour rejoindre le centre de Parikia (la "capitale" de l'île). après un déjeuner 100 % grec, nous nous y sommes donc installés rapidement pressés d'aller enfin barboter pour de vrai ! en fin de journée, une fois tout propres et bien coiffés, nous sommes partis à la rencontre de Carine (qui tient une superbe boutique toute colorée) et nous avons fait connaissance autour d'un verre (ouzo et jus d'oranges pressées ... un bonheur ce jus) et de mezzés (petites bricoles qui se mangent avec les doigts). nous sommes ensuite allés nous restaurer chez Yanopoulos, là encore une chouette adresse recommandée par Carine. poissons et souvlakis au menu ... trois chats maigrichons à nos côtés (et là nous avons eu une pensée pour notre gros chat bien gras gardé par mes beaux-parents). les trois petits chats ont avalé une grande partie des brochettes de miss Cloé ravie de leur donner à manger. un peu fatigués, nous sommes rentrés en taxi à l'hôtel (5 euros la course). la première nuit a été chaude (on est d'accord, c'est une façon de parler) malgré la fenêtre grande ouverte. n'étant pas fan de l'air conditionné, nous ne l'avions pas mise en route et c'est avec plaisir que j'ai déambulé sur le marbre frais une fois les pieds posés dans les chambres et la salle de bains (Paros est connue pour son marbre, la Vénus de Milo en est d'ailleurs constituée). le petit-déjeuner en tête à tête (les ados étaient encore dans les bras de Morphée) en terrasse avec cette vue magnifique vaut son pesant de cacahuètes ! nous sommes donc partis tous les deux en amoureux en direction du centre. Clément et miss Cloé préféraient pour cette première journée étrenner les transats disposés autour de la piscine abandonnée par les touristes. en fin de soirée, nous sommes partis en direction de la plage pour admirer le coucher du soleil, la peau encore toute chaude et parfumée !