Bad day!
... il y a pile une semaine, je commençais à m'agiter pour recevoir nos belges préférés. j'avais le coeur léger. les savoir dès le lendemain soir autour de la grande table pour manger (des pâtes) suffisait à me combler. le week-end s'était parfaitement déroulé. rien de spécial à signaler ! pas de pincement au coeur au moment de les quitter puisque je suis certaine qu'on ira bientôt à notre tour les retrouver. d'habitude je fais plutôt dans le billet léger. il y a assez de problèmes tout autour de nous pour que les nôtres je vienne les rajouter. je ne sais pas si c'est la grève dans les transports qui vient tout bousculer et qui rend les choses plus difficiles à organiser mais j'ai hâte que cette semaine soit terminée. ce soir j'aurais dû aller retrouver une personne que j'ai déjà eu le plaisir de rencontrer. on aurait pu pendant quelques instants papoter. ses conseils je les aurais volontiers écoutés. au lieu de cela, j'ai attrapé mon sac et j'ai filé en direction de la gare saint-lazare en espérant que le train annoncé veuille bien me ramener dans ma banlieue un petit peu éloignée. j'ai eu le plaisir de sauter à nouveau ce soir dans un train plus qu'encombré dans lequel j'ai même pas pu tricoter et pu à peine bouger. depuis que je suis rentrée, je ne cesse de penser à ce rendez-vous loupé. j'ai repassé les chemises de ma moitié sans grand enthousiasme il faut bien l'avouer. et pour tout arranger, notre miss cloé a le plaisir de nous apporter son lot de contrariétés. quand je suis montée ce soir et que j'ai eu le malheur de parler devoirs et leçons à maîtriser, l'ambiance a une fois de plus dégénéré. "sans travail on ne peut pas y arriver" ... c'est le genre de phrases qu'en ce moment sur ses devoirs on peut trouver et qu'il nous est demandé de signer. à cause de ce manque de travail généralisé, convoquée et sommée de s'expliquer, la miss cloé a eu le culot de nous annoncer, sans nous ménager, que cette année elle n'avait pas envie de travailler. qu'elle n'était pas intéressée. sur ce coup là, la pilule est plutôt difficile pour nous à avaler. impossible de savoir quelle guêpe a bien pu la piquer. pendant que je tape ce billet, au lieu d'être concentrée sur la préparation de son devoir d'anglais prévu demain dans la matinée, je l'entends papoter et rigoler. c'est vrai que cloé c'est la joie de vivre incarnée. mister La Globule et moi, on a pourtant toujours fait partie des parents disponibles pour aider, accompagner, faire réviser, le cas échéant offrir des cours particuliers. arrivée en classe de seconde, on pensait logiquement pouvoir lever le pied. ne plus être obligés de tout vérifier. ce soir mon coeur balance entre l'envie de tout envoyer valser, l'envie de la laisser purement et simplement se débrouiller (quitte à en payer les pots cassés) et l'envie d'être plus que jamais présente quitte à siéger dans sa chambre pour la faire réciter (en compagnie de mes aiguilles à tricoter). et puis je ne comprends pas pourquoi l'accompagnement généralisé qui avait été instauré au lycée en début d'année est déjà supprimé. d'ailleurs demain matin le proviseur je vais l'appeler. bon j'arrête de vous embêter avec mes petites contrariétés et sur ce je m'en vais préparer le dîner ! M. La Globule lui il a choisi d'aller se défouler. et dire qu'on en voulait 4 rapprochés ...