La semaine qui vient de s'écouler a été d'une grande tranquillité. rien de spécial à déclarer si ce n'est que du côté de notre fils adoré. les choses ont tendance à se préciser. son visa lui a été enfin accordé et il va bientôt nous abandonner pour ne rentrer qu'à la fin de l'été. ne reste à trouver qu'un endroit douillet où il pourra crêcher (là aussi les choses devraient bientôt se décanter) et puis il restera à faire chauffer la CB pour réserver son billet. je crois qu'on a encore un peu de mal M. La Globule et moi à réaliser. ça sera la première fois que nous serons aussi longtemps séparés mais ça nous fait plaisir de voir Clément sereinement avancer (en tout cas lui ça n'a pas l'air de l'inquiéter). samedi en début de soirée, c'est en qualité de parents abandonnés que chez de chouettes amis nous sommes allés dîner. l'occasion d'être présentés à d'autres parents abandonnés qui habitent à proximité et que nous n'avions encore jamais rencontrés. les hommes ont passé une partie de la soirée à discuter course à pied et chronos réalisés. les femmes ont plutôt parlé des problèmes liés à la scolarité (aucune sportive parmi nous à signaler) ! c'est un peu tard que nous sommes rentrés mais quel plaisir ce matin de lambiner. de regarder l'heure au plafond affichée et de rester sous la couette à écouter les cloches sonner. en plein milieu de la matinée M. La Globule est parti se dérouiller. une heure et demi de course à pied pour s'aérer malgré un petit vent glacé. de mon côté, j'avais pour mission d'aller récupérer dans la ville d'à-côté miss Cloé et de préparer le déjeuner (rien de bien sorcier) ainsi qu'un truc sucré pour terminer le repas en beauté. M. La Globule et moi (bien chapeautés et emmitouflés) on a profité d'un début d'après-midi ensoleillé mais frisquet pour s'occuper de notre jardinet (pendant que miss Cloé rassasiée somnolait à moitié). la glycine (qu'il fallait tailler en janvier) et les hortensias ont enfin été taillés. les massifs ont été ratissés. des muscles insoupçonnés ont visiblement bien travaillé vu qu'en ce début de soirée je marche comme une petite mémé. après le goûter, au lieu de me poser (et par peur ensuite de ne plus pouvoir me lever), j'ai préféré ranger en beauté pour enfin profiter des jolis pots que Marie m'a apporté la dernière fois que nous nous sommes rencontrées. le feu crépite dans la cheminée. le chat roupille sur le canapé. la préparation du dîner ... je l'ai déléguée ! ne manque plus que notre aîné parti raccompagner une jolie brune qu'on a un peu beaucoup tendance depuis un petit moment à croiser au rez-de-chaussée et au premier !

Encore une semaine qui vient de s'écouler sans vraiment rien de spécial à signaler ... exceptées peut être deux petites envies à combler ! des fleurs pour le rez-de-chaussée (signe que la grisaille commence sérieusement à me peser) et plus délicat à réaliser ... une grande envie de changer. je me suis finalement lassée de ces cheveux que j'ai laissé à nouveau pousser mais qui sont finalement toujours attachés pour plus de simplicité ! alors samedi tout de suite après le déjeuner, c'est sur les pages jaunes que j'ai sauté. pas évident de trouver quelqu'un qui ne soit pas trop chargé alors c'est à l'heure du goûter que je m'y suis pointée. deux heures entre des mains expérimentées, deux heures de grande tranquillité ... et j'en suis sortie un petit peu transformée. juste avant c'est c'est chez l'ophtalmo que j'avais poireauté ... pour en sortir avec une ordonnance à la clé et l'obligation de chausser des lunettes pour travailler. avec M. La Globule, on s'est plutôt bien marré à cause de toutes les montures que j'ai essayées mais j'ai finalement trouvé ... elles seront d'un joli rouge foncé ! heureusement qu'on avait un peu rigolé parce que samedi soir en cuisine ... M. La Globule il était un petit peu beaucoup énervé. la faute à une recette vue lundi dans la soirée à la télé. on va dire qu'il a eu un peu de mal à la réaliser (surtout au moment où les oeufs il a fallu délicatement les écailler). dans ces cas là ... il vaut mieux pas trop lui parler. il est capable de tout envoyer valser (façon de parler). j'ai fini par manger seule de mon côté mes deux oeufs à la coque avec de la fleur de sel de l'île de ré (et je me suis régalée). finalement les oeufs ont fini par être panés et M. La Globule, rassasié ... s'est calmé ! cet état n'aura pas trop duré (enfin une nuit et une matinée), la faute à miss Cloé qui l'avait réquisitionné pour faire un tour dans une école d'arts appliqués. en fille très organisée (15 jours quand même que ce rendez-vous lui avait été donné), c'est 5 minutes avant de décoller que Cloé m'a mis sa lettre de motivation sous le nez (j'avais alors les mains enfarinées). c'est 5 minutes avant de décoller que Cloé a voulu mettre des documents sur une clé USB. c'est  5 minutes également avant de décoller qu'elle a demandé à M. La Globule de transformer certains fichiers qu'elle souhaitait emporter. M. La Globule, on va dire que la moutarde lui est montée au nez et il a explosé. du rez-de-chaussée, j'ai entendu des portes claquer, les mots limites que la miss a prononcé. j'ai préféré ne pas monter et m'en mêler parce qu'il était vraiment l'heure pour eux de s'en aller. une fois la porte fermée ... j'ai soufflé ! c'est donc seule que ce dimanche après-midi j'ai effectué quelques taches diverses et variées (quelques chemises à repasser, un boeuf bourguignon à préparer, deux trois trucs à faire au rez-de-chaussée) ... le tout sans aucun bruit pour me parasiter ! en fin de journée, quand M. La Globule est rentré, tous les deux on a pas mal papoté. l'essentiel c'est d'être soudés et de regarder du même côté mais pffff certains jours c'est dur à supporter !

Samedi après avoir déjeuné, je me suis posée avant de débarrasser (enfin c'est surtout parce que M. La Globule a insisté ... en faisant du bruit j'allais l'empêcher d'écouter son émission préférée). j'ai repensé à la semaine qui venait de s'écouler et à tout ce que j'avais à faire en deux petites journées pour vraiment pouvoir souffler. parce que force est vraiment de constater que je n'arrive pas vraiment à m'organiser (enfin si ... tout roule pendant quelques journées ... et puis ... peut être parce que je ne suis pas assez motivée ... c'est à nouveau le "chantier"). je n'ai pourtant plus de petits le soir à surveiller, de bains à donner. pas non plus une grande maison à briquer. bref je me laisse assez facilement déborder. ma légendaire énergie s'en est allée. je crois aussi que les trajets pour aller travailler et pour rentrer ont vraiment tendance à me fatiguer (surtout qu'en ce moment on a malheureusement notre lot de désespérés ... d'où des trains à l'arrivée fortement retardés). alors une fois rentrée, l'envie d'avancer s'en est allée. je me pose plutôt sur le canapé en me disant que ce qui ne sera pas fait cette soirée ... sera fait lors d'une autre soirée. j'ai souvent aussi en ce moment l'envie de déménager. de me rapprocher. et puis je reviens vite à la réalité en me disant que ça serait carrément hors budget et que dans cette maison il reste tellement de choses à fignoler que personne ne voudra l'acheter. se rapprocher ça pourrait aussi signifier habiter en collectivité et je doute que ce soit facile pour nous à accepter (surtout le bruit des souliers au-dessus de nos têtes ... on a déjà expérimenté). plus de jardin non plus pour profiter des journées ensoleillées. ça voudrait dire aussi un espace plus petit à partager (du moins pendant encore quelques années). alors cuisiner le soir une fois rentrée ça me demande parfois d'être vraiment motivée. seule, je crois que j'aurais plutôt tendance à ingurgiter un ou deux trucs salés ou sucrés sans trop me décarcasser.. alors je pense à ma nichée préférée. je sais qu'elle va encore rentrer affamée (pour ne pas changer) ... et je fais régulièrement des pâtes fraîches avec le jouet que le père no a déposé. les mains enfarinées ... ça m'évite de trop penser !